Revenue enthousiasmée de son récent séjour en Israël, Fleur Pellerin veut faire aussi de la France une « startup nation ». Dotée d’un budget de 215 millions d’euros, la mission French Tech vise à faire émerger des champions du numérique de niveau mondial. En favorisant la création d’écosystèmes urbains et en assurant leur rayonnement à l’international.
L’objectif est non de participer à la création de jeunes pousses innovantes mais d’aider les sociétés existantes à passer au stade supérieur, de quelques salariés à plusieurs milliers.
Il s’agira tout d’abord de labelliser des écosystèmes urbains dans les grandes métropoles qui ont démontré un dynamisme et un environnement favorable à l’économie numérique. L’appel à labellisation et le cahier des charges associé seront publiés dès ce mois de décembre.
Doté d’une enveloppe de 200 millions d’euros, l’Etat soutiendra des initiatives privées. Un co-investissement minoritaire qui pourra prendre la forme de fonds propres ou de quasi fonds propres. French Tech s’appuiera sur la Caisse des Dépôts et Consignations, opérateur du programme, et Bpifrance pour le soutien aux programmes d’accélération. L’appel à projets sera ouvert en mars 2014.
Les écosystèmes labellisés travailleront en réseau et bénéficieront d’actions de marketing et de promotion à l’international pour renforcer leur visibilité. Les 15 millions d’euros restant serviront ainsi à « positionner la France sur la carte du monde des grandes nations du numérique ».
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