Contexte
L’accélération des innovations technologiques permise par les progrès de l’informatique et par la mobilisation phénoménale de capitaux, notamment dans la Sillicon Valley, pour amplifier la recherche, révolutionne l’économie et la société. Internet a complètement changé notre manière de consommer. Partages d’expériences, accès à l’information, troc et ventes entre particuliers, suppression des intermédiaires, cette révolution est en marche. Et elle s’amplifie.
L’heure est à la virtualisation, au Cloud, à la maîtrise et l’exploitation des données massives (Big Data), au machine learning, à l’internet des objets (IoT). Les prochaines tendances s’annoncent déjà, stimulées par des nouvelles expériences promises aux clients/utilisateurs : réalité augmentée et/ou virtuelle, robots intelligents, domotique (smart home), chatbots, assistants personnels virtuels, …
Enjeux
Ces ruptures annoncent la transformation du rôle de l’IT dans les entreprises. Le DSI doit désormais s’approprier tous ces paramètres pour concevoir des SI ouverts, flexibles (promis, on s’efforcera ici de ne pas parler d’agilité, LE buzzword du moment) et communicants. L’intégration s’annonce essentielle.
L’IT devient un rouage majeur de la transformation de la gouvernance numérique de l’entreprise en permettant de répondre aux besoins métiers. Ces derniers sont soumis à une concurrence intense (nouveaux entrants, pure players web, …), à une exigence de qualité de service irréprochable (encouragée par la puissance virale des réseaux sociaux et des systèmes d’évaluation) et par un besoin croissant d’innovation/différenciation. Les concurrents émergent à chaque coin de rue. Les pure players sont à un clic de souris seulement de vos clients. La fameuse disruption comme menace fantôme …
Problématique
La coordination entre les DSI et les Directions Métiers est primordiale. Mais les DSI ont un lourd héritage à porter : des systèmes d’informations historiques très lourds (souvent le système de billing que personne ne veut prendre la responsabilité de remettre à plat), des silos IT à gérer issus parfois de rapprochement d’entreprises, des compétences à faire évoluer.
Cette gestion d’actifs techniques, complexe et onéreuse, est souvent occultée. Elle est à l’origine du développement du shadow IT (détails ici). Certaines directions métiers vont acheter et utiliser des services à l’extérieur de la DSI, souvent via du SaaS, et génèrent malgré elles des risques pour l’entreprise : sécurité des données (souvent des données clients), morcellement du SI de l’entreprise, complexité de la gouvernance globale, …
The Times they are a changin’
Mais les choses changent. Les DSI ont entamé leur révolution. Notre récent livre blanc dédié à l’usage du Cloud Hybride en France, en collaboration avec CXP, montre que déjà 50% des DSI envisagent de devenir des prestataires de services internes. https://goo.gl/B31jp9
Pour quelles raisons ?
- 80% d’entre eux veulent redonner à la DSI une place centrale dans l’organisation et face aux métiers
- 70% souhaitent gagner en agilité (arrgh, … on ne peut pas s’en empêcher !) au profit de l’innovation et de l’expérience clients
Cette posture, que les anglo-saxons appellent « IT-as-a-Service » est à l’origine d’une profonde mutation des organisations. Il s’agit pour une DSI (ou organisation IT) de mieux répondre aux besoins des métiers en agissant comme courtier de services, aussi bien internes qu’externes. Car tout s’oriente vers les services : software-as-a-service, platform-as-a-service, infrastructure-as-a-service, … desktop-as-a-service, … L’objectif est notamment de réduire les Capex et le patrimoine applicatif de l’entreprise. Et de favoriser une approche Opex.
Quels défis ?
Un des principaux défis de l’IT sera de passer moins de temps à gérer ses infrastructures, et plus de temps à nouer des relations de proximité avec les différentes entités de l’organisation et avec les fournisseurs.
Il va donc falloir revoir ses priorités et c’est peut-être l’une des plus importantes transformations que doit accomplir l’IT dans l’entreprise : automatiser ses services. Non pas pour réduire la taille des équipes mais pour redéployer les ressources sur des tâches à plus forte valeur ajoutée. Trop de processus sont gérés manuellement et doivent être industrialisés.
Quelles solutions ?
Une solution s’impose aujourd’hui de plus en plus comme un outil de pilotage précieux pour les DSI : les CMP : Cloud Management Platform(s).
Ce sont des portails web qui permettent d’unifier et centraliser différentes plateformes Cloud : Cloud public, Cloud privé, Cloud hybride. Se présentant comme une couche d’abstraction, une CMP propose 3 couches principales de fonctionnalités de gestion qui permettent aux DSI de gérer les services et ressources d’infrastructures de leurs choix : gestion des accès, gestion des services et optimisation des services.
Mais une CMP ne se limite pas à la simple gestion des infrastructures depuis une interface web. Outre l’orchestration du provisioning, l’automatisation des tâches, la mesure de la consommation (showback/chargeback), elle apporte également un large éventail de précieuses fonctionnalités : catalogue de services, facturation, gestion des droits (RBAC), workflows de validation, …
On voit assez bien que ce type d’outils se positionne comme un cockpit de pilotage générant des gains sensibles pour les organisations IT : coordination et gestion standardisée de différentes offres de services et de technologies/fournisseurs. Libérant les DSI des risques du ‘vendor lock-in’ (quoi de plus simple de passer d’un Cloud public à un autre pour obtenir de meilleurs tarifs ou une meilleure QoS ?), les CMP permettent des économies d’Opex conséquentes (30% en moyenne), une plus grande agilité (encore accrue avec l’arrivée du PaaS et de l’orchestration de containers, DevOps), une augmentation de la productivité (outils de configuration comme Chef, Ansible, …) et un meilleur contrôle des usages (lutte contre le shadow IT).
Piloter des infrastructures hétérogènes devient plus simple. L’IT retrouve ainsi sa place dans l’entreprise en se repositionnant comme prestataires de services internes aux directions métiers, et retrouve flexibilité et compétitivité.
C’est pour accompagner nos clients dans cette transformation que Linkbynet a développé SelfDeploy. Une CMP visant à doter les DSI d’un outil puissant pour mieux piloter leurs infrastructures.